6.1.16

Woodford 2015 / 2016

De mi-décembre au 5 janvier, Paxton et moi avons été bénévoles pour Woodford Folk Festival.
Woodford Folk Festival c'est, comme son nom l'indique, un festival de musique folk qui a lieu chaque année près de Brisbane à Woodfordia pendant une semaine entre Noël et le nouvel an. Voilà une petite vidéo de présentation sur leur site : cliquez ici pour la regarder.

Être bénévole à des festivals ça consiste en quoi ?


En étant bénévole on s'engage à travailler un certain nombre d'heures pour le festival et en échange on ne paie pas pour le ticket (qui coûte, pour Woodford par exemple, 600$ pour la semaine si on l'achète en avance ou 700$ si on l'achète sur place). Donc, par exemple, moi j'étais dans une équipe qui travaille avant et après le festival mais pas pendant, ce qui est super car je peux profiter du festival sans avoir à travailler. 
Mon rôle à Woodford c'était mise en place et démontage des bars et magasins. En d'autres termes mon équipe devait fournir les bars en boissons et s'occuper de gérer le stock. En théorie. En pratique, on est bringuebalé à droite à gauche, la plupart du temps à pieds mais sinon en voiturette de golf ou en camion, d'une mission à l'autre sans vraiment trop de logique.


Mon expérience à Woodford


En somme


Si j'avais eu un coordinateur qui savait ce qu'il faisait, mon expérience aurait été super, bien meilleure en tout cas. Malheureusement, je suis tombée sur une idiote qui nous stressait pour rien, qui nous traitait comme des chiens mais faisait semblant d'être la gentille en nous apportant des cookies et en nous servant ses faux sourires forcés.


Dans le détail


L'arrivée

Je devais commencer le 18 (décembre) et ils demandent aux volontaires d'arriver 24h avant pour être à l'heure le matin à 8h pour notre premier jour. Le truc c'est que Paxton commençait le 16 et devait donc arriver le 15. On a appelé le coordinateur de Paxton qui nous dit que pas de problème, il comprend que comme on vit dans notre van je dois venir en même temps que lui, je ne serai juste pas nourrie, ce qui m'importe peu (façon de parler...).

Le 15 alors que nous arrivons à Woodford (on était sur la route, à 15 minutes du site), je reçois un appel de Kylie (ma coordinatrice) qui me demande si j'arrive bien le 17. Bêtement, je lui dis d'un ton jovial "je suis sur la route !" et là, je me fais engueuler comme du poisson pourri "comment ça ? ah mais non ! NON ! C'est STRICTEMENT INTERDIT d'arriver avant, tu dois faire demi-tour". Je lui dis que non, que là j'arrive, et que Cowboy (le coordinateur de Paxton, on ne rigole pas du nom de ce monsieur...) nous a dit qu'il n'y avait pas de problème, je pouvais rester au van pendant ces deux jours, je n'ai juste pas le droit de descendre manger. "Ah mais non mais je m'en fiche de ce qu'a dit Cowboy, tu n'as pas le droit". Elle m'a parlé comme à un chien, elle me criait dessus alors que vraiment, c'était pas grave puis m'a raccroché au nez. Ok. Elle m'a rappelée je crois 5 fois à chaque fois en me disant la même chose. On l'a ignorée, on est arrivés, on a expliqué notre situation, et il n'y avait AUCUN PROBLEME. Je devais juste rester au van, interdiction de manger, bon ça va, j'avais compris.
On est donc arrivés à Cloudland (nom du site de camping car tout en haut en haut), on s'est installés, on a rencontré l'équipe de Paxton, ma situation paraissait anodine à tout le monde car plein de gens font ça (les hippies vivent dans leur van donc c'est difficile de laisser l'autre personne qui vit aussi dans le van au portail du festival à dormir dehors car il ou elle commence un ou deux jours plus tard et qu'il ou elle n'a pas le droit d'arriver plus de 24h avant).


Le 16 Paxton commence son boulot, je descends quand même à la cantine qui se trouve au milieu du site malgré le gros interdit et j'ai mangé dans l'assiette de Paxton (je vois mal en quoi ça leur pose problème, on partage juste une assiette à deux, j'ai été discrète). A chaque repas on donne notre nom, ils le cochent et on a droit à un repas par personne. Aussi, les volontaires ont un bracelet special, que je n'avait donc pas encore.
Pendant que Paxton était au travail, je reçois un appel de Kylie (qui fait comme si de rien n'était) "tu veux faire un truc pour m'aider? T'es artistique?". Plus ou moins... "J'arrive t'es où?". Je ne voulais pas qu'elle sache où était garé mon van car je voulais éviter les visites importunes. Plusieurs fois au cours du festival elle m'a demandé, je ne lui ai jamais dit, ça ne la regardait pas.
Donc ce "truc artistique" c'était de découper des carrés de papier, écrire des messages du style "you are loved" "you are amazing" et faire des petits dessins. Si vous me connaissez assez, vous connaissez mes talents de dessinatrice, j'ai fait le travail qu'aurait fait un enfant de 5 ans, à dessiner des coccinelles et des coeurs partout.

Le 17 au matin encore un appel de Kylie "Thaïs (évidemment, elle ne prononce pas mon nom comme ça, j'ai eu beau lui dire 20 000 fois, elle n'a jamais retenu une prononciation décente de mon nom, enfin bon), ça te dit d'aider un peu? Comme ça au moins tu t'embêtes pas et t'es utile, vu que t'es là de toute manière" "Euh... Oui. Oui oui." Je m'embêtais pas, merci, mais bon, je suis là, tant qu'à faire je vais aider. " Rejoins moi à 10h à la tente des volontaires et en attendant, essaie de trouver de la nourriture qui rime avec les noms des bars du festival".

A 10h, à la tente des volontaires, pas de Kylie. "ah non en fait ma réunion dure plus longtemps que prévu". Bon.

A 11h Kylie arrive en trombe, me dit de sauter dans sa voiture. Tout en étant au téléphone, en roulant à 40 km/h sur le site (limité à 10 km/h) et en s'allumant une cigarette en m'expliquant qu'elle ne devrait pas fumer, elle a arrêté quand elle est partir au Cambodge puis elle a repris, l'Australie c'est stressant tu comprends, elle m'explique la situation entre deux coups de fil (interrompue 12 fois par des coups de téléphone, c'est pas facile de la suivre). "Donc en fait chaque année je fais une surprise à mes bénévoles (son équipe) et là on va faire un truc super : leur préparer un dîner évolutif donc on va manger à chaque bar de la nourriture en rapport avec le bar, oublie ce que je t'ai demandé de faire plus tôt, en fait c'est pas top, à la place on va juste faire en rapport. J'ai eu de super bonnes idées, au North Bar, note vite, des chamallows car nord, froid, blanc, chamallows. Tu notes c'est bon? Oui allô?"
Je lui donne les petits bouts de papiers que j'ai fait hier et qu'elle n'est jamais venue récupérer en m'excusant du niveau artistique. Elle dit que non non ça ira, on est tous des enfants, puis elle gare la voiture devant un des bureaux sur le site, me dit de rester dans la voiture car elle est mal garée, au milieu de la route, et me laisse là pendant 30 minutes, sans les clefs de la voiture, en plein soleil. Elle revient avec mes petits bouts de papier plastifiés "je vais les distribuer aux bénévoles, l'idée c'est que chaque bénévole va en avoir au moins un au cours du montage du festival". Je regarde, elle avait écrit au stylo bille en plein sur mes jolis dessins "pass it forward". En gros elle les distribue et espère que les gens vont se les passer entre bénévoles. Je n'en ai jamais revu la couleur de ces trucs.
Sorties du site, sur la route on s'arrête chez un marchand de fruits "tu comprends, j'aime aider les locaux, les petits producteurs, plutôt que ces grosses chaînes de supermarché qui dévorent out le monde, au Cambodge blablabla, tiens, prends un panier, prends ces cerises, ça, ça, ça et ça. 18$ !?? J'aurais mieux faire d'acheter en supermarché, dis ça à personne, hein, que je dépense mon propre argent pour mes bénévoles".
Rien à faire moi, tu fais comme tu veux.
Arrivées au supermarché pour acheter le reste (il était 13h je creuvais de faim et de chaud) son portable sonne, je lui demande si elle ne ferme pas la voiture. Non. Ok, mon porte-feuille est dedans avec mon permis, donc euh je vais éviter de le laisser là. Je m'occupe des courses. Tout en courant à travers les rayons je dois essayer de combler les trous de sa brillante idée des bars (chaque bar doit avoir un truc à manger, sauf qu'à l'écouter, c'est pas 13 personnes qu'on nourrit c'est 150). Donc j'essaie de rendre la chose plus raisonnable et surtout de réduire les quantités de bonbons et de boissons sucrées pour les remplacer par des choses salées du style des carottes, du riz, des choses pour un dîner.  "Je déteste tout ça là, ces assiettes en plastiques, ohlala, tout ce que je déteste, c'est mauvais pour la planète, mais là c'est différent, on en a besoin, prends en le double de ce dont on a besoin". On doit se dépêcher car on doit aller chercher deux bénévoles à la gare.
"Normalement je mets pas la clim, hein, j'aime ma planète, mais là j'ai chaud alors on la met". Moi j'étais toujours affamée et j'en avais raz le bol de cette femme hystérique qui se servait de moi pour décharger le stress que lui procurait toutes les situations frustrantes auxquelles elle faisait face. Surtout que moi, je l'ai réalisé ce jour-là, je suis une éponge à émotions négatives, le stress inclus. "Tiens, t'as qu'à manger des chips et une carotte pour le déjeuner" (carottes non pelées que j'ai prévues pour le truc de ce soir, elle a mangé la moitié du paquet).
Arrivées à la gare elle hurle le nom des deux autres bénévoles, il en manque un, malheur. Il était juste à 500m de là. Elle jette leurs sacs dans le coffre et leur dit de sauter en vitesse dans la voiture. les pauvres ne comprennent pas ce qui se passe et pourquoi on est si pressées. Elle leur dit "on prépare une surprise pour vous, on va vous faire à manger ce soir parce que le festival ne vous nourrit pas la veille de votre premier jour. Je fais ça pour vous, avec mon argent, faut pas le dire.". Surprise..? Je croyais que le principe d'une surprise c'est que c'est une surprise.
Sur le trajet elle me dit qu'elle va me déposer à la maison d'un "ami" à elle, un "très bon ami", le temps d'aller déposer les deux autres bénévoles sur le site, puis qu'elle revient m'aider dans 15 minutes. Quand j'ai été déposée chez cet ami, enfin j'ai pu souffler et respirer d'être sans elle. Elle a pris toute mon énergie, toute ma bonne humeur, elle m'a refilé tout son stress inutile tout au long de la journée, tout ça pour une "surprise".
Donc il était déjà 16h et la surprise devait avoir lieu à 17h je crois, pour qu'il fasse encore jour. J'ai donc préparé tous les légumes, fruits, plats, les boissons et cocktails non alcoolisés (pina colade). Kylie est arrivée presque une heure après, quand j'avais tout préparé en me disant "bon la moitié des bénévoles nous lâchent, sympa quoi, et donc on a toute cette nourriture pour 7 personnes, invite ton copain pour qu'il mange. Sérieux, ils me font ça? Je les rappelle, allez, je vais leur dire de se dépêcher, d'être là à l'heure !". Pauvres bénévoles qui viennent de l'autre bout de l'Australie pour ce festival, qui travaillent ou ont une vie et qui ne savaient pas qu'ils étaient "obligés" d'arriver à l'heure pour la "surprise" de Madame, se font engueuler ! Du coup comme Paxton travaillait et que c'était le repas de Noël ce soir, je n'allais pas le forcer à venir manger du sucre et des légumes à tremper dans de la sauce. J'ai invité Mikey qui ne travaillait pas ce jour-là et qui était content de pouvoir manger (les jours où on ne travaille pas, on n'est pas nourri).
De retour sur le site, le minibus qui devait nous amener d'un bar à l'autre pour la visite qui n'avait donné aucune nouvelle depuis deux heures n'était donc toujours pas là. La nourriture commençait à avoir trop chaud dans le coffre de la voiture, les plats chauds refroidissaient, c'était la panique (de son côté, moi je commençais à ne plus en avoir rien à faire). La nuit tombait, on a dû commencer la tournée vers 18h, on a expédié ça, tout mangé à seulement deux bars différents, c'était absolument n'importe quoi, tout ça pour rien, il y avait beaucoup, beaucoup trop à manger, et comme Kylie "ne supporte pas gâcher" elle a tout jeté... Oui, cette logique-là, c'est la logique de cette imbécile de femme, logique que l'on retrouvera tout au long de notre festival.
Le soir, épuisée de cette journée archi nulle, je retrouve Paxton à la "cantine". Ce soir c'est le repas de Noël. Je n'ai toujours pas le droit de manger, Kylie nous l'a répété 200 000 fois, "INTERDICTION DE VOUS RENDRE A LA CANTINE. Pas de repas de Noël pour vous ! C'est pour ça que je vous ai nourris avec mon propre argent". Du coup, quand tout le monde a été servi et qu'ils ont crié "seconds !" (le rab) je suis allée prendre une assiette, car pour le rab ils ne vérifient pas le bracelet. Au menu : crevettes et plein de trucs trop bon de Noël. Je n'allais pas manquer ça, surtout que lors du "tour" des bars, je n'ai quasiment rien mangé car j'en avais tellement marre de voir la sale tête de Kylie que je voulais juste partir.


Le 18, mon premier jour. Kylie faisait comme si elle ne me connaissait pas, comme si je ne l'avais pas aidée et supportée la veille. On a donc commencé notre travail : chargé, déchargé et rechargé et re-déchargé des cartons de bouteilles d'alcool, on faisait des aller-retours car Kylie n'arrêtait pas de se tromper. On était 13 à faire le travail de 4 personnes. Puis on aidait d'autres équipes. On a aidé le "General Store" donc l'endroit où ils vendent de tout pour "dépanner" les festivaliers (en vendant leurs articles le double du prix en dehors du festival).
Des fois, quelqu'un de l'équipe avait le malheur de suggérer qu'on fasse des choses différemment, parce qu'il était évident qu'il y avait un problème dans le système, et que si on le faisait autrement on pourrait être plus efficaces, ce serait plus sûr et on pourrait donner à chacun une tâche à laquelle il se tiendrait. "écoute, ça fait 10 ans qu'on fait ça comme ça et ça marche, alors tes suggestions tu les gardes pour toi, personne ne veut les entendre". Dans ce genre de cas, elle ne savait peut-être pas qu'au final elle nous encourageait à faire les choses mal et à l'opposé ce qu'elle voulait, car ce n'est pas en étant agressive qu'elle allait nous faire faire quoique ce soit à sa façon.

Une des pires tâches qui m'ait été données a été de devoir aller aux bennes à ordures (celles qui font la taille d'un appartement), de vider une à une toutes les bouteilles de soda qui sont restées au soleil pendant 1 mois, puis jeter les bouteilles dans la poubelle de recyclage parce "on aime la nature, on recycle". Si vous n'avez pas saisi l'ironie de la situation, mon travail était de déverser des boissons à l'aspartame dans l'herbe (des palettes entières de bouteilles de 2L, donc des centaines de litres). Alors sous 40°C, l'odeur de l'aspartame mélangée à celle des boissons elles-mêmes (coca light, limonade, etc) m'a faite vomir. Ok, j'ai un odorat très sensible, mais quand même. Les pauvres vers de terre flottaient dans cette mélasse, morts  asphyxiés. Je suis retournée avec les autres car il était l'heure du déjeuner pour m'entendre dire "tu ne vas pas manger pas tant que le travail n'est pas terminé". J'ai dit que non, que je n'y retournerais pas, que j'allais déjeuner, qu'elle avait qu'à envoyer quelqu'un d'autre. Et je suis partie déjeuner.

Par la suite j'ai été déplacée au General Store car au final on était trop dans notre équipe et puis Kylie a du réaliser que si je me fais mal, c'est un peu sa faute et elle allait avoir des problèmes (transporter des barils de bière en métal de 60kg c'est pas exactement approprié pour des filles). Au General Store, c'était pas forcément mieux. La coordinatrice était une jeune qui pensait que faire les choses à sa manière c'était la meilleure des manières, mais elle faisait croire qu'elle était ouverte aux suggestions. Du coup, quand un de nous passait une matinée entière à faire quelque chose (par exemple la mise en place de certains articles en démonstration car elle nous disait "je te fais confiance, fais comme tu penses sera le mieux") et que finalement elle trouvait que c'était pas assez bien, elle nous demandait de tout défaire, et tout refaire. Si encore ça n'était arrivé qu'une fois, c'aurait été excusable, l'erreur est humaine. Sauf qu'elle était obsédée par l'idée qu'elle devait vendre vendre vendre, faire du profit, donc il fallait que tout soit "parfait" donc chaque jour quelqu'un se tapait de défaire ce que quelqu'un d'autre avait fait la veille, et tout refaire en sachant très bien que le lendemain, tout notre travail serait défait à nouveau. Sans parler du déplacement du stock. Donc le General Store se trouve 10 mètres en face du container dans lequel se trouve le stock. Pour déplacer le stock du magasin au container, on remplit la camionnette, on fait 10m avec la camionnette, on décharge la camionnette. Dit comme ça ,ça ne paraît pas si stupide, sauf que l'effort de devoir monter et descendre du coffre de la camionnette les bras chargés en évitant de bousculer les autres, jouer à Tetris avec les cartons hyper lourds, puis tout défaire 10m plus loin, c'est une vraie perte de temps et d'énergie.

Heureusement, il y avait aussi énormément de bons côtés. Oui ! Mon équipe était super (sauf Kylie), un panel de gens très différents. Tous les soirs, comme on dînait tous ensemble, on se réunissait autour d'un verre après le dîner (bon, quand je dis un verre je veux dire une bière, et pas trop tard car on travaillait tous à 8h). Comme tout le monde est dans le même bateau, il y a un esprit d'entraide parmi les bénévoles. En plus, on interagit tout le temps avec d'autres équipes , on se fait de nouveaux copains.

Voilà à quoi ressemblait le plafond d'un des bars. Ce sont de fausses fleurs faites et peintes à la main.



Aussi, on se déplace sur le site souvent en buggy, ces voiturettes de golf. 

Le festival

Puis ensuite il y a eu le festival. Au début on ne descendait pas trop sur le site car il est interdit d'y amener ton propre alcool (et ça coûte cher d'acheter l'alcool aux bars) alors on restait au camp, d'où on entendait très bien la musique car une des scènes était juste en bas de la colline. En plus, il faisait bien meilleur au camp car on est en hauteur donc il fait plus frais et il y avait une petite brise.


Le soir du nouvel an, à 23h30, il y a ce qu'ils appellent les trois minutes de silence. Donc on nous donne tous une petite bougie, et à 23h30, tout le monde se tait et pendant trois minutes, il n'y a pas un bruit. Alors quand il y a 25.000 personnes au même moment au même endroit, c'est vraiment super de regarder autour et de voir autant de gens jouer le jeu et participer à ces trois minutes de silence avec leurs petites bougies.


La cérémonie de clôture a été plus réussie que celle d'ouverture, car malheureusement il s'est mis à pleuvoir des trombes au début de la cérémonie d'ouverture, du coup, évidemment, plein de gens sont partis.
Ils avaient fait plein d'immenses lanternes. Une a pris feu.
A la fin, ils mettent le feu à l'énorme structure en forme d'arbre, ce qui donne un spectacle assez incroyable, des paillettes de feu volent partout, on dirait un ciel plein d'étoiles en or.


La partie post-festival était beaucoup moins drôle car on avait un peu tous le cafard que ce soit terminé, et démonter, c'est beaucoup moins sympa que préparer le site au festival.

Notre prochain festival sur la liste : Earth Frequency, du 12 au 16 février, j'ai hâte !


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