7.2.15

Petite autobiographie

Un blog, au final, c'est une page un peu beaucoup narcissique sur laquelle on raconte sa vie, ou ses goûts, ou ses aventures, ou peu importe, mais un truc sur soi. Donc tant qu'à faire, je vais raconter ici toute ma vie, ses moments-clefs, parce que si quelqu'un que je connais le faisait, je le lirais avec plaisir. Si ça ne vous intéresse pas, ne lisez pas. 
NB : Quand je dis toute ma vie, je veux bien dire toute ma vie. Donc je vous avertis, l'article est un peu long.

Je suis née le mardi 4 juillet 1989 à Montpellier. Mes parents s'appellent Florence et Marc. A ma naissance j'étais toute jaune, avec plein de cheveux tout noirs et un gros nez écrasé. C'est Maman qui me l'a dit. Enfin apparemment la jaunisse me donnait un joli teint. Quand je suis née, Maman avait déjà deux enfants d'un autre papa : Vanina qui avait 16 ans et Charles-Edouard (qu'on appelle Ched) qui avait 12 ans. Je suis née à Montpellier mais on n'y a jamais vécu, on a toujours vécu à Perpignan.

A 2 ans j'ai commencé à aller à la maternelle, au Jardin Enchanté, une super école maternelle bilingue, où j'ai rencontré Agathe, ma première amie. Agathe est triplette, elle a deux frères. Dans la cour, il y avait le coin sable et le coin pelouse. On n'allait pas très souvent à la pelouse, mais je me souviens qu'on allait y chercher des gendarmes, ces affreux insectes qui ressemblent à des coccinelles aplaties. J'ai revu la cour récemment, ça m'a paru vraiment minuscule, moi qui me rappelais d'un endroit immense. Je me souviens qu'on avait fait une pièce de théâtre en anglais : Blanche-Neige et que moi j'étais la sorcière.

Sur cette photo Agathe a l'air d'un chinois mal luné

Quand j'avais 4 ans, j'ai eu une petite soeur, Gala !

Chaque été on passe l'été en Corse, à Porticcio, dans le golfe d'Ajaccio, parce qu'on a une maison là-bas. Une maison que mon grand-père paternel a faite construire il y a longtemps, parce qu'il était architecte. Papa a racheté la maison il y a quelques années. Les membres de ma famille du côté de Maman viennent les uns après les autres passer une semaine, des fois plus. La Corse c'est super, c'est comme si l'on n'était pas dans la vraie vie. Pendant deux mois, on vit dans un monde parallèle, comme dans un film. On fait des balades en bateau, du ski nautique, des barbecues, des jeux de société, on lit plein de livres et de BDs, des trucs normaux que tout le monde fait en vacances, mais en Corse, c'est pas pareil. Les mêmes choses faites ailleurs ne sont jamais aussi bien. Romain notre cousin nous forçait à nous lever le matin pour aller faire du wake, et pour tirer Gala du lit il lui disait "y'a des Prince pour le p'tit dej'". Colo, la maman de Maman nous lisait "Le Petit Nicolas" au lit, mais elle riait tellement qu'on ne comprenait jamais rien. Je jouais à Mastermind avec F-D, l'oncle de Vanina et Charles-Edouard et je trichais en regardant la combinaison dans ses lunettes tellement elles étaient sales. Il m'appelait Le Schtroumpf à Lunettes parce que j'étais une vraie rabat-joie. D'ailleurs, bon, je crois que je suis toujours un peu rabat-joieAvant on faisait des barbecues sur la plage puis on s'est rendus compte que c'est plus pratique de les faire à la maison parce que sur la plage c'était bof confortable. Enfin bon, on peut pas trop décrire la Corse, il faut l'avoir vécue.

Gala et moi

A 6 ans je suis allée au CP à Jules Ferry, une école primaire séparée entre Jules Ferry I et Jules Ferry II. Je n'ai jamais su pourquoi. On jouait tous dans la même cour, mais les Jules Ferry I se mélangeaient rarement avec les Jules Ferry II. En CM1, notre maîtresse était enceinte, donc après une semaine d'école, elle a été remplacée par en tout, je crois 9 remplaçants, tous pires les uns que les autres. Je me souviens d'un qui nous donnait des fessées au tableau et jetais les sacs des élèves pas sages au fond de la classe, et d'un autre qui ne nous faisait pas classe, mais qui disposait nos tables en U et nous faisait vendre des petits papiers / dessins les uns aux autres. Chacun avait son stand. Moi je dessinais très mal alors je ne vendais pas grand chose. Une année, on a participé avec l'école à une espèce d'expo concours de science, et nous avec notre classe, on avait présenté des petites maisons dans lesquelles on avait installé un petit système de lumières. A côté de notre stand, il y avait quelqu'un qui avait des vers à soie, et moi je trouvais ça super cool, du coup j'ai demandé si je pouvais en avoir, et je me suis retrouvée avec plein de vers à soie que j'ai ramenés à la maison. A chaque fois qu'on allait au tennis les mercredis avec Gala, on prenait plein de feuilles de murier platane parce que c'est ce que mangent les vers à soie.

Au tennis, on faisait un truc super interdit avec Gala : on montait très haut dans les cyprès (enfin, à l'époque ça paraissait très haut, aujourd'hui j'en rirais sûrement) qui entouraient les courts, et on se construisait des espèces de maisons avec des planches en bois. C'était difficile de ne pas se faire engueuler.

Quand Gala a un peu grandi, je la forçais à apprendre les divisions, parce que je venais de voir ça à l'école et je trouvais que vraiment elle était bête de pas comprendre, que c'était très facile. Avec Gala, on avait installé un atelier d'activités manuelles dans ma mezzanine. On avait plein de projets, mais on faisait pas trop grand chose au final. On regardait beaucoup Art Attack à la télé, qui nous montrait des choses chouettes et faciles à faire à la maison, mais au début, on n'avait pas cette fameuse colle vinylique blanche qu'ils utilisaient pour tout, alors on avait une bonne excuse pour ne rien faire du tout. A part des fois des crocodiles en perles et des grenouilles en origami.

Un jour, Maman est arrivée à la maison en nous demandant à Gala et moi "Loukoum ou Makrout?" et nous on savait pas de quoi Maman parlait. Loukoum et Makrout on été nos premiers chats. Elles étaient dans des boites à chaussures. Malheureusement, Loukoum s'est faite écraser en Corse, et Makrout un jour s'est enfuie, à Perpignan. Peu après, on a eu Poutrelle et Socrate, deux magnifiques persans qui n'avaient pas le nez écrasé. Poutrelle et Socrate ont eu 6 petits. On les a tous donnés.

Pendant longtemps on a fait de la poterie chez Martine les mercredis après-midi (je crois bien). Alors que les autres enfants de nos âges faisaient des portraits hyper réalistes et des sculptures incroyables, Gala et moi on faisait des petites figurines en poterie dont la cheminée de la chambre de Maman et Papa est remplie.

Quand j'avais 9 ou 10 ans, je suis allée en colonie de vacances d'été aux Angles avec Marine, ma demi-cousine qui a juste un an de moins que moi. On partageait notre chambre avec une fille qui volait tout le ketchup en dosettes à la cantine et ne mangeait que ça, et qui voulait se suicider. Un jour on l'a retrouvée prête à sauter (enfin "prête à sauter", elle avait dû attendre là toute la journée que quelqu'un entre dans la chambre pour faire semblant qu'elle allait sauter). Sinon, je me rappelle juste qu'on allait chercher des fraises sauvages et qu'on en trouvait pas beaucoup.

Un jour j'ai trouvé une mante religieuse que j'ai appelée Bibichoune (je ne sais pas trop pourquoi). Je crois que je n'ai pas gardé Bibichoune longtemps, mais je me souviens l'avoir relâchée à Canet, chez Mamie (la maman de Papa) et Robert (le compagnon de Mamie), sur le tronc d'un palmier. J'étais très triste quand je l'ai vue partir sans se retourner.

Pour en revenir à l'école, du coup, à 10 ans, après une mauvaise année de CM1 à Jules Ferry, j'ai changé d'école et me suis retrouvée en CM2 à Saint-Louis de Gonzague. J'avais deux maîtresses, Madame Garrigue et Madame Puig. Madame Garrigue était la maman d'une élève donc c'était un peu bizarre, mais elle était jeune et sympa. Madame Puig était moins jeune, et un jour j'avais du stylo sur la joue, elle s'est léché le pouce et a essayé d'enlever le stylo sur ma joue avec sa bave, c'était trop dégoûtant.

Les week-ends en hiver et pendant les vacances de février, Gala et moi on allait au Ski Club aux Angles avec Mamie et Robert. On détestait ça parce que c'était tous des idiots au Ski Club. Ils pensaient qu'aux compétitions, à aller plus vite, on se faisait engueuler parce qu'on était nulles et lentes, et que nous on voulait juste skier tranquilles, debout et les bras écartés. Du coup comme Gala avait tout le temps mal au ventre et n'allait jamais au Ski Club, elle restait avec Mamie et Robert et ils faisaient des trucs chouettes pendant que moi je me coltinais de remonter les pentes avec mes skis sur le dos parce qu'au Ski Club, c'était des idiots. Un jour où il faisait un temps affreux, il neigeait beaucoup avec du vent, Gala et moi on s'est dit qu'on devait quand même aller skier (bon ok, j'ai forcé Gala à venir skier avec moi) parce que Papa payait notre forfait et qu'il fallait qu'on l'amortisse. On s'est perdues dans la tempête, dans un hors-piste, on ne voyait rien, et on savait que Mamie et Robert attendait en bas des pistes dans la voiture avec un "on vous l'avez dit" du coup on a fait de notre mieux pour faire croire que c'était super.

En suivant, à 11 ans je suis allée en 6ième au collège à Saint-Louis, et j'y suis restée jusqu'en 3ième. Je me rappelle qu'en sport, j'adorais quand c'était escalade dans les arbres dans la cour de l'école. Je me rappelle aussi qu'un de nos profs de sport, Monsieur Rabier, s'asseyait sur nous quand on faisait de la gym et qu'on faisait des étirements, pour nous rendre "plus souples". J'en ai eu des bons profs... C'est au collège que j'ai rencontré Elise, qui a suivi presque la même scolarité que moi par la suite.

Au collège j'ai eu des phasmes, ces insectes-bâtons. Je ne me rappelle pas bien comment je les ai eus, je crois qu'une copine nous les avait donnés. Moi j'avais les petits mignons et Gala avait les gros moches et je lui disais de les mettre sur elle, pour s'y habituer. Elle aimait pas du tout ses gros phasmes.

On a fait de la natation synchronisée Gala et moi. On était pas hyper fortes, parce qu'au lieu de faire ce qu'on devait faire, on se mettait au fond de la piscine et on faisait des concours de qui tient le plus longtemps sous l'eau et sans se faire engueuler. Mais j'ai quand même eu mon Marsouin 1.

Pour le lycée, je suis allée à Notre-Dame de Bon Secours, à 20 minutes à pieds de la maison, 10 minutes en bus, ce qui était très pratique. Enfin je dis ça mais tous les matins j'étais en retard parce que je ratais le bus, donc je sonnais à l'interphone "Papa... j'ai raté le bus". Et Papa me conduisait au lycée. Elise était aussi à Bon Secours, et en seconde on s'est fait deux autres copines donc on était 4 : Elise, Audrey, Julie et moi, et on s'était baptisées Les Isotopes. On rigolait bien, on faisait plein de vidéos et montages vidéos toutes les 4. Elise, Audrey et moi on était en option cinéma.

Audrey ne faisait pas espagnol, elle faisait allemand en LV2. Un jour, elle m'a montré une vidéo d'un groupe allemand que j'ai immédiatement adoré : Tokio Hotel. Pendant deux ans avec Audrey on était hyper fans de Tokio Hotel, tout le monde se moquait de nous, mais on s'en fichait (un peu), on les adorait. On suivait tout ce qu'ils faisaient. On est allées en Allemagne les voir en concert, puis ils sont venus en France. Au début, en France, on était très peu de fans, donc Audrey et moi on allait à Paris et on les attendait devant leur hôtel pour faire des photos avec eux et leur parler. Par la suite ils sont devenus populaires et on a arrêté de les suivre, de les aimer. On a grandi. Aujourd'hui, des gens se souviennent encore de notre adoration pour eux, et se moquent de nous. Ils comprennent rien, c'était super d'être fan.

Quand on était petites, et jusqu'à ce que je quitte la maison à 18 ans, pour Pâques, chaque année on allait au Club Med tous les quatre, Maman, Papa, Gala et moi. C'était tellement bien ! On est allés en Israël, en Malaisie, en Thaïlande, à l'Ile Maurice, au Mexique. Quand on a été plus grandes, on est allés au Club Med d'hiver. On est allés à Sestrières, aux Arcs, aux Deux Alpes (je crois...), à l'Alpe d'Huez et à Avoriaz. On est aussi allés aux Etats-Unis, mais pas au Club Med. On a fait San Francisco, Los Angeles, Las Vegas, le Grand Canyon, et je crois qu'on est allés jusqu'en Floride. On y est retournés pour aller voir New York. On a aussi fait une croisière sur le Nil en Egypte, et on n'a même pas vu les pyramides. Le Club Med c'était super, mais le problème c'est qu'on se faisait jamais de copains, sauf bien sûr les derniers jours, donc on en profitait jamais assez. Et à chaque fois, on faisait la même erreur. En Israël et au Mexique, j'ai nagé avec des dauphins. En Thaïlande, on a fait des balades à dos d'éléphant (à l'époque, je savais pas qu'ils étaient maltraités). On a aussi dormi dans un hôtel sur l'eau, pas connecté à la terre, on y accédait en bateau. C'était bizarre de prendre sa douche en voyant l'eau de la rivière entre les planches de bois au sol. A New York on a vu la comédie musicale du Roi Lion, et je déteste les gens qui chantent, mais ça, j'ai adoré, c'était vraiment génial. On a aussi pris l'ascenseur transparent de je ne sais plus quel hôtel, pour aller manger au dernier étage au restaurant complètement vitré qui tourne sur lui-même sur le haut de l'immeuble. J'explique vraiment mal.

A 15 ans, je suis allée passer deux semaines en Floride, à Tallahassee, en famille d'accueil, et je prenais des cours à côté, dans une "église" (à l'américaine, donc juste un bâtiment normal, au final mais où ils mettaient la clim à fond c'était horrible). Ma famille d'accueil était super cool, ils avaient une fille de mon âge, Ashley. J'ai eu de la chance, j'étais la seule du groupe à avoir une copine dans ma famille. Dans ma famille d'accueil ils étaient afro-américains et moi qui ne parlait qu'un anglais scolaire, j'avais un peu beaucoup de mal à me faire comprendre et à les comprendre. Je m'y suis quand même vite habituée, et j'ai beaucoup pleuré quand j'ai du partir. J'ai pris 6 kilos en deux semaines. Il faut dire que je ne buvais jamais d'eau, que du Kool-Aid (j'y suis devenue accro, j'en ai ramené des pots et des pots en France pour ne pas être à court). Mes déjeuners pour l'école, c'est ma host qui les préparait, et c'était que du gras. Par jour, on mangeait cinq repas. Quand on allait rendre visite à leur grand-mère, elle faisait des trucs gras à en vomir, y compris le poulet frit. En plus, ils me gavaient, ils devaient penser que je me privais... Un jour, on est allés avec EF (c'était l'organisme qui organisait mon voyage, les cours, et tout) dans un restaurant médiéval à Orlando. Ca s'appelait Medieval Times Dinner & Tournament. Au milieu de l'immense salle, il y avait une sorte d'arène, nous on mangeait dans les gradins pendant que des acteurs faisaient une reproduction d'un combat de chevaliers. On a mangé tout avec les doigts, c'était dégoûtant, mais super. 

En 2007, après le bac, j'ai voulu rentrer à l'ESRA, une école de réalisation audiovisuelle à Paris. Ma cousine Marion y était allée,  et comme j'adorais mon option cinéma au lycée, ça me paraissait une bonne idée de faire cette école. En plus, Elise aussi allait y aller, donc c'était super de faire ça ensemble. Donc on est allées vivre à Paris, Elise vivait en colocation avec Arnault et moi seule dans notre appart sur l'Ile Saint Louis. Je me demandais bien comment ils pouvaient vivre en colocation, pour moi c'était juste impensable. On était les plus jeunes de la classe Elise et moi, avec un autre garçon qui avait aussi 18 ans. Les autres avaient tous entre 22 et 25 ans, des fois même plus. Donc on était les deux pénibles qui bavardaient pendant la classe. On avait pas beaucoup de copains. Surtout que c'était essentiellement des garçons et que nous comme on était des filles, sur les tournages on avait droit à des remarques sympas des profs du genre "toi là, apporte moi un café". Je suis quand même allée jusqu'au bout de mon cursus, j'ai fini avec le diplôme de l'école option "réalisation télévision".

Un jour avec Elise on a vu des billets pour l'Ecosse à 5 € donc on les a achetés, sans savoir encore si on allait y aller, au pire, on perdait 10 €. Puis finalement on est parties toutes les deux en Ecosse avec nos sacs-à-dos. On n'y connaissait rien aux voyages en mode sac-à-dos, donc on a pas eu que des bonnes surprises. Notre première auberge de jeunesse était un taudis et le monsieur de la réception était tout droit sorti d'un film d'horreur. Un jour dans un bus qui nous amenait on-ne-savait-pas-trop-où près d'Inverness, on a rencontré un gros français qui avait notre âge et qui avait travaillé Bouleternere, un village pas loin de chez nous. Je crois qu'il s'appelait un prénom du style "Steeve". Oui c'est ça, Steeve, je ne sais pas comment je m'en suis souvenue, tout-à-coup. Il était très sympa, il avait à peu près notre âge, et il construisait des maisons en bois dans lequel il vivait pendant qu'il les construisait. Il nous a proposé de nous héberger et nous montrer un peu le coin. Avec Elise on s'est consultées, on a hésité, puis on a décidé de le suivre dans sa maisonnette. Pendant le trajet dans sa voiture française donc volant du mauvais côté pour ces routes écossaises, dans la nuit bien noire, Elise et moi chacune de notre côté on s'est bien demandé ce qu'on faisait là. D'immenses cerfs rouges traversaient la route, et il nous avait prévenues, mais on avait quand même un peu peur. Le lendemain en nous réveillant, on a eu la très agréable surprise de découvrir la vue magnifique devant la maison. Un des murs était entièrement vitré, et la vue donnait sur un lac. Le coin était effectivement très isolé. La journée on est allées se promener dans les environs, on a essayé de faire le tour du lac, mais au bout d'à peine une heure, on en avait marre et Elise avait très mal aux pieds dans ses chaussures trop neuves donc on s'est assises pour regarder les moutons. Soudain, un hélicoptère de l'armée nous a survolées. On a eu très peur, on n'était pas trop sûres de la raison pour laquelle un hélicoptère de l'armée volerait au dessus de nous au milieu de nulle part. Plus tard dans la journée on a voulu prendre le bus pour quitter chez Steeve mais comme on l'a raté, on a du rester une nuit de plus. Le soir, Steeve avait une soirée donc on était tranquilles toutes les deux, pas rassurées d'être seules, mais au moins, on a pas du faire la conversation avec Steeve.

A Paris, comme j'étais un peu seule dans cet appartement tout sombre, j'ai amené Poutrelle, mon chat, mais elle n'était pas heureuse loin de sa maison de Perpignan, sans lumière, seule toute la journée, sans pouvoir aller dans un jardin. Donc on l'a ramenée à Perpignan. Un jour, avec Maman, on était chez Botanic pour m'acheter un poisson rouge, et on est revenues à la maison avec Barnabé, mon nouveau rat gris. Barnabé le pauvre a eu un mauvais départ dans ma vie, à cause de l'imbécile de vendeur de chez Botanic qui nous a dit qu'il fallait mettre au fond de la cage une espèce de sable pour oiseau qui sentait l'anis parce qu'ils n'avaient plus le sable qu'il fallait mettre. Nous comme on n'y connaissait rien on a mis du sable pour oiseaux à l'anis dans la cage. Sauf que les rats ont des bronches très sensibles et il a mal supporté l'anis. Il voulait tout le temps sortir, et ça l'a rendu un peu fou cette odeur. Il a mordu le talon de Gala, qui n'a rien dit, la pauvre, je ne sais pas trop pourquoi, et le bout du doigt d'Elise, que cette grosse maline avait mis à travers un des trous de la cage, trou par lequel je donnais normalement des petites gourmandises à Barnabé. On est allées à a pharmacie et le pharmacien complètement paniqué nous a dit de filer aux urgences (ce pharmacien sait garder son calme...) donc on s'est retrouvées aux urgences avec Elise, alors qu'on devait faire un exposé de groupe, et notre groupe a trouvé notre excuse trop nulle, alors qu'en plus c'était vrai.

Quand je suis allée à Perpignan pendant l'été, Barnabé se plaisait bien dans le jardin, et a fini par ne plus vouloir retourner dans sa petite cage. Il est devenu un peu sauvage et comme il était encore un peu fou à cause du sable à l'anis, il a mordu le doigt de Ched, ce qui est embêtant parce que Ched il est ostéopathe et que ses mains c'est son outil de travail.

Un jour, Maman et Gala étaient à Paris, et moi j'étais à l'école, et je devais les rejoindre après l'école, et Maman me dit "je suis avec Gala et son chien". Son QUOI? Donc vite vite je les rejoins et là je vois Gala avec une boule de poils hyper trop mignone, qui se trouvait être comme par hasard la même race de chien que celle que je voulais depuis des mois, sur laquelle j'avais fait plein de recherches. Donc sans trop réfléchir, on est allées m'acheter le même chien, en femelle, car Gala avait un mâle. C'était l'année des E et on a eu du mal à trouver des prénoms. Au début on avait choisi des trucs nuls genre Enzo, Emi, Gala avait finalement appelé le sien Elliot je crois, et moi la mienne Eiko, mais je trouvais que c'était pas possible que Gala l'appelle Elliot alors je lui ai donné mon prénom, et ai choisi Ena pour la mienne. Au début c'était l'horreur, ils faisaient des crottes partout dans l'appartement tout en moquette. Heureusement, ils ont vite été propres. C'est des chiens intelligents même si Eiko est un peu fou et Ena un peu pénible.

En avril 2010, j'ai commencé à passer mon BAFA parce que je voulais faire mon stage pour l'ESRA au Club Med en tant que G.O (gentil organisateur) vidéo, avec les enfants. C'est un peu ironique parce que si vous me connaissez un peu, vous savez que les enfants, c'est pas mon truc. Du tout. Le BAFA se déroule en trois étapes : une semaine théorique, trois semaines pratiques, et une deuxième semaine théorique. J'ai passé la première à Montpellier, quand Agathe habitait à Nîmes, donc tous les matins je faisais Nîmes-Montpellier, tous les soirs Montpellier-Nîmes.
Le stage pratique je l'ai fait dans un village vacances en Ardèche, en juillet. On était nourris-logés-payés, mais les heures étaient longues. Toute la journée on s'occupait d'infâmes monstres de 5-6 ans (bon, certains étaient un peu mignons), et le soir, après le dîner, on répétait le spectacle pendant des heures et des heures. On se couchait hyper tard, et en plus je partageais ma chambre avec LA fille que tout le monde (moi inclue) détestait. Mais cette expérience était super, on faisait des trucs chouettes, des expéditions avec les enfants, on devait inventer des activités, mais la titulaire qui s'occupait de moi (moi j'étais stagiaire) n'en avait rien à faire des enfants, elle les faisait colorier toute la journée, et quand on se faisait engueuler par les parents qui paient pas pour que leurs enfants passent leur journée à l'intérieur à colorier, c'était plus ou moins de ma faute, parce que je devais proposer des activités. Sauf que quand je proposais des trucs, ma titulaire avait la flemme de les faire, du coup, à part les trucs obligatoires, on ne faisait rien. Moi je dessinais de magnifiques dessins, on les photocopiait, et les enfants les coloriaient, et disaient à leurs parents que c'était eux qui avaient dessiné. C'est bête les enfants. On avait deux spectacles, parce que certaines personnes restaient deux semaines, donc il leur fallait deux spectacles différents (on jouait une fois par semaine). On avait Chez Razade et Lucky Luke. Je danse très mal, alors je n'avais pas les rôles phares, heureusement. Vanina, Anthony et les enfants sont venus me rendre visite un soir, ils ont poliment regardé mon spectacle mais je n'ai même pas pu passer du temps avec eux car je n'avais pas le droit de dîner autre part qu'avec mon équipe, et en plus on devait s'occuper de je ne sais plus trop quoi. Les pauvres se sont tapé la route pour rien.
La troisième partie du BAFA je l'ai passée en Espagne, à Barcelone. C'était chouette on faisait des chasses aux trésors (version adulte, avec des photos de monuments) les uns aux autres. Mon espagnol n'est pas extra mais cette semaine était plutôt sympa. Au final le BAFA c'est plutôt pour passer un bon moment à le passer que pour l'utiliser.

En 2010 après la fin de l'année scolaire, j'ai fait mon stage de fin d'études à Boitaclous, à Perpignan, et comme ça finissait en décembre, ça coupait un peu mon année et mes options. Je ne voulais pas vraiment travailler dans l'audiovisuel, parce qu'au final, j'aimais pas trop ça (la pénible). Donc Maman, Papa et moi on a réfléchi, réfléchi à ce que je pourrais bien faire. On est allés faire des tests d'orientation et tout. Et puis finalement, je sais plus comment c'est arrivé sur la table, mais on a décidé que ce serait une bonne idée que je parte à l'étranger pour suivre une formation d'hospitalité sur 8 mois. J'avais le choix entre Miami, donc en Floride, et Brisbane, en Australie. J'étais très attirée par Miami parce que je suis une fan de la série Dexter, qui se passe à Miami. En fin de compte on a décidé que l'Australie c'était un meilleur choix, je crois que c'est Maman qui m'en a convaincue. Tant mieux au final, pour plein de raisons, mais surtout parce que j'aime pas trop trop les américains. Malheureusement, je devais laisser Ena à Maman pendant 8 mois.

En janvier 2011 je suis donc partie pour l'Australie. Je n'étais pas une baroudeuse avec mon sac à dos, j'étais avec un organisme tout "bien" organisé : EF. En arrivant à Brisbane c'était la nuit, il pleuvait des trombes, heureusement, quelqu'un venait me chercher, c'était organisé ça aussi, et tant mieux parce que j'arrivais tard le soir avec mon énorme valise et complètement épuisée. Les jours suivants, il a continué à pleuvoir. Il a tellement plu qu'on a été inondés et évacués. C'était les inondations de janvier 2011. On a été évacués dans un centre sportif à 1h30 de Brisbane. "On" c'est les gens qui vivaient là où je vivais, pas les gens de mon école. Du coup, je ne connaissais personne, personne ne comprenait mon accent français scolaire super nul, et moi je comprenais pas ce qu'il se passait, j'étais encore épuisée du décalage horaire. C'était pas la joie. En plus, comme on a été évacués d'urgence, on n'avait rien apporté avec nous, donc pas d'ordinateur, pas à manger, rien, juste notre sac à main. Donc pendant 3 ou 4 jours à partager ma chambre avec 2 hommes inconnus, à dormir sur un lit superposé super inconfortable, avec rien à faire, même pas le chargeur de mon portable, je commençais à me demander ce que je faisais là. En plus, je n'avais pas encore de moyen de dire à ma famille que je n'étais pas noyée.

En avril / mai 2011 j'ai rencontré Paxton. Au début on se voyait les week-ends, avec d'autres copains, et moi je me doutais pas du tout qu'il m'aimait bien. Quand il m'a suivie à Sydney pour un week-end, j'ai commencé à passer plus de temps avec lui. C'était chouette. Puis vers juin, quand j'ai compris ses intentions, je me suis dit bon d'accord pourquoi pas lui ouvrir mon coeur. Je devais repartir en France en août, sauf que sans m'en rendre compte, je m'étais beaucoup attachée à Paxton. Du coup un soir quelques jours avant mon départ prévu, début août alors que je m'apprêtais à sortir avec des copines, je reçois un appel de Maman et Papa. Après plein de larmes et une discussion sur mes options, on a plus ou moins décidé que je pouvais rester un peu plus. Je devais juste trouver un endroit où dormir et un boulot. Je n'avais que 24 heures pour décider, parce que c'était le délai pour changer mon billet d'avion avant de le perdre. Le problème c'était surtout Ena. Le lendemain soir je devais voir Paxton, on allait dîner au restaurant. Je ne savais pas trop comment lui demander ce qu'il en pensait. Ce fût un dîner un peu silencieux parce que c'était notre premier restaurant et moi je lui dis qu'en gros je vais rester, ce qui changeait pas mal de choses au niveau de notre relation. Il m'a dit qu'il pensait que c'était une bonne idée. Deux jours après, j'ai emménagé chez lui. Pour rester et pour travailler, il me fallait un nouveau visa. Je suis donc partie en Nouvelle-Zélande (parce qu'il faut quitter le sol australien pour changer de visa) pendant 9 jours toute seule parce que Paxton était en stage pratique. Je suis arrivée à Christchurch peu après le tremblement de terre qui avait pas mal détruit la ville. Je suis arrivée tard, la nuit, j'ai trouvé une auberge de jeunesse qui a bien voulu de moi, et j'ai passé la nuit à me geler dans une chambre de huit personnes, parce que j'avais pas imaginé qu'il ferait aussi froid. Par la suite j'ai pris beaucoup de bus, je suis allée jusqu'à Queenstown. J'ai escaladé le Franz Josef Glacier (avec un tour organisé) et j'ai cru que j'allais mourir tellement la pente était abrupte et la marche jusqu'au glacier longue. Mais c'était magnifique. J'ai regretté être seule, mais je n'avais pas trop le choix. C'était quand même un beau voyage.

En décembre je devais rentrer en France parce que sinon j'allais perdre mon billet d'avion. J'ai travaillé dans l'entreprise de Papa pendant 5 mois. Paxton est arrivé en France en février parce qu'il devait finir son stage de fin d'études en Australie et aller à Sydney pour son visa. Comme je ne savais pas trop quoi faire en septembre, j'ai jeté un autre oeil à tous les tests d'orientation que j'avais fait dans le passé, on a fait des nouveaux tests et au final, ce qui en est ressorti c'est que je devais aller en LEA (Langues Etrangères Appliquées).

En mai, comme l'anniversaire de Paxton est le premier, on est allés à Copenhague rendre visite à un copain de Paxton. On est restés trois ou quatre jours, c'était bref mais super. Il a fait très froid.

En septembre 2012 Paxton, Ena et moi avons emménagé à Toulouse. Toulouse parce qu'Elise y vivait et ça avait l'air sympa comme ville. J'ai commencé la fac, en LEA. On avait un appartement très sympa au septième étage, bien situé, avec deux balcons, pas cher, une super affaire. A la fac, j'ai vite rencontré Léna, qui s'était assise à côté de moi dans un cours d'espagnol, et comme on s'est rendues compte qu'on était aussi nulle l'une que l'autre, qu'on partageait la même souffrance de devoir apprendre cette horrible langue, elle est devenue ma super copine. Enfin, j'avoue, j'ai acheté Léna avec des biscuits. Un jour, on était à côté, et je voulais être sa copine alors je lui ai offert des Petit Lus à l'abricot. Léna nous a fait rencontrer pas mal de gens à la fac qui sont devenus nos copains.

En juillet on est allés en Corse, comme chaque été, et Léna est venue nous rendre une petite visite pendant une semaine. La Corse, comme je l'ai dit plus haut, c'est tellement chouette que je peux pas décrire. Donc je vais juste dire que c'est chouette.

Le 4 février 2013 je me suis pacsée avec Paxton, parce qu'il avait besoin qu'on officialise notre relation pour ses papiers.

En septembre 2013, Paxton a commencé la fac. Ces deux ans à Toulouse étaient assez chouettes, on avait des chouettes copains, on sortait beaucoup, on n'était pas loin de Perpignan, Ena avait l'air heureux. En plus, Léna a déménagé juste à côté de chez nous, donc on sortait pas mal ensemble, et on allait l'une chez l'autre, mais moins souvent qu'on l'aurait pensé.

En janvier 2014, on s'est dit que ça ne servait à rien de rester en France, que mes études ne me menaient nulle part où je voulais aller vraiment, et on a décidé de repartir en Australie (Thaïs, l'éternelle indécise). On voulait quand même passer un dernier été en Corse donc on a pris nos billets pour l'Australie pour septembre.

En Juillet comme chaque été on est donc allés en Corse et Léna est venue aussi pendant une semaine. On est pas mal sortis. On est allés voir Lil Jon au Sun (la boîte de Porticcio). C'était une folle soirée. Lil Jon nous servait du champagne directement dans la bouche, il était derrière le bar et nous servait plein de verres, il a fait une champagne shower et Paxton s'est retrouvé seul sur la piste de danse parce que personne voulait être mouillé par du champagne.

En septembre 2014, on est arrivés à Brisbane. On s'est installés dans la maison où vivait déjà Sebastian, un des frères de Paxton. Par la suite, son imbuvable copine, Bianca a emménagé, et depuis, ça a été l'horreur de devoir supporter sa tête de cheval tous les jours. Bianca elle est bête, bruyante et inutile. Elle nous a fait vivre un calvaire.

En décembre 2014, j'ai postulé pour mon visa. Un Partner Visa. Il nous a fallu beaucoup de temps pour rassembler tous les papiers dont j'avais besoin, pour tout traduire. Ca coûte très cher, en dehors des 4500 $ du visa en lui-même, il y a les traductions, papiers et tout ce qu'il fallait pour ce visa. L'attente de réponse pour ce visa est de 9 à 12 mois. En attendant, j'ai ce qui s'appelle un Bridging Visa, qui me donne le droit de travailler et étudier pendant qu'ils étudient mon dossier.

Le reste, c'est plus ou moins sur mon blog :)

C'était chouette à écrire cet article (il faut que j'arrête d'utiliser "chouette" c'est pas très riche comme vocabulaire)

3 commentaires:

  1. Ohlala super article ! Je savais déjà presque tout mais j'avais des problèmes spatio-temporels, je savais jamais à quel moment t'avais fait quoi. Parce que j'ai une mémoire nulle ! Maintenant tout est clair ! Peut-être que je devrais faire un article du genre aussi ! Sur mon blogspot ! Ca m'a fait rire la fille qui volait du ketchup et voulait se suicider ! Et je me souvenais pas que tu m'avais acheté avec des biscuits à l'abricot ! HMMMM ! Je me souviens des bon gâteaux que tu m'a donné pour mon anniversaire, ceux de la boulangerie, ils était trop bons !

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    1. Oui s'il te plait fais un article similaire, je suis déjà hyper pressée de le lire ! Et oui, en méthodologie d'espagnol, je crois que c'était de 16h à 18h ou un horaire comme ça, un horaire de petit creux, et toi t'avais un petit creux, et moi j'avais des biscuits à l'abricot.

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  2. Trop chic cette petite biographie ! Je connais pas mal de choses sur toi vu qu'on se connait depuis 12ans environ (et oui, 12ans !) mais c'était très rigolo de te lire. Par contre, tu vois je ne savais pas que tu avais une mante religieuse appelée Bibichoune, haha Bibichoune. Puis, tu n'as pas mentionné non plus qu'à l'époque, tu étais surnommée Miss Bleu ciel !
    J'avais oublié Mme Puig, Mr Rabier. Mme Puig je me souviens, je ne l'ai jamais eu mais je me souviens qu'elle était vraiment dégueulasse et qu'elle avait l'air très méchante, elle me faisait peur ! Mr Rabier, quel con lui aussi, je l'avais oublié. Dégueulasse aussi, tout petit et trapu, il mâchait tout le temps un chewing gum. Lui et Pavanetto et Tribou, mon dieu je les détestait!! Enfin, au moins avec eux, on pouvait faire sport sans tenue, en jeans et je me souviens, quand on allait faire du sport au stade, je passais mon temps à accompagner tout le monde boire du coup, je ne faisais jamais de sport et ils ne s'en rendaient pas compte tellement ils étaient stupides^^.
    Je me souviens de cette fameuse période où Audrey et toi étiez fans de TH, c'était horrible ! D'ailleurs je me souviens Audrey qui se rendait malade pour eux et qui piquait des colères au tabac presse quand elle les voyait en couv' de mag' en criant "c'est grâce à moi si ils sont là !".
    Petite rectification pour l'Ecosse, chez Steeve, souviens toi ça ne s'est pas vraiment passé comme ça. Quand on est arrivés chez lui le premier soir, il n'est pas sorti. Le lendemain, on devait faire à pieds le tour du lac sauf qu'on a même pas fait le quart de la boucle, sportives comme on est, en plus j'avais super mal aux pieds à cause de mes pompes alors on s'est posées pas mal de temps près des moutons (où un hélico de l'armée est passé juste au dessus de nous et on a eu très peur). Ensuite on voulait prendre le bus pour partir et retourner à la civilisation sauf qu'on a raté ce bus et on a du rester une nuit de plus chez Steeve. On était dégoutées ! Et c'est ce soir là que Steeve est parti à une fête d'anniversaire. Souviens toi, on était mortes de trouilles dans ce chalet dans le noir et quand devait sortir du chalet fumer une clope, c'était avec un couteau à la main tellement on était pas rassurées. C'est seulement le lendemain qu'on a pu partir. Haha n'empêche c'était un super souvenir ce voyage en Ecosse, j'y repense de temps en temps.
    J'avais oublié Barnabé ! Barnabé qui a eu une érection dans tes bras, dans le métro alors qu'on venait de le chercher à l'animalerie. Et puis, je n'oublierai jamais ce jour terrible où il m'a mordu le doigt, moi qui lui ait innocemment dit "coucou" avec mon pauvre petit doigt dans sa cage. Je me souviens que je pleurais et riait en même temps, c'était très bizarre.
    J'avais oublié que tu étais allée en Nouvelle-Zelande toute seule ! Ca aussi, ça doit être un super souvenir !
    Ca me fait rire le "je me suis pacsée avec Paxton" ça fait un peu "Marius est marié". D'ailleurs j'avais oubliée que tu étais pacsée.

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